Du 05 février au 19 mars 2022

Au pôle culturel Le Roudour

 

À travers ses recherches, Daniela Lorini explore l’environnement et plus particulièrement la manière dont les organismes vivants cohabitent dans un même territoire. C’est en cherchant dans les détails de la nature qu’elle s’intéresse aux algues et à ce qui les compose. Offrant une multitude de formes, textures et couleurs, ce matériau naturel constitue aussi un écosystème riche et mystérieux.

Le changement de nos rapports avec l’environnement passe très certainement par un réenchantement, un émerveillement face au vivant.
Lors de ses observations de la nature, Daniela Lorini s’est intéressée aux algues, ces organismes qui composent Une forêt sous la mer. Ce matériau naturel offre une multitude de formes, de textures et de couleurs, avec lequel joue l’artiste pour présenter son exploration subjective. Entre expérimentation autour de la technique du cyanotype et découverte d’un monde sous-marin, l’exposition propose un dialogue entre science et art.

Grâce à un processus à la fois créatif et scientifique, l’artiste invite à découvrir sa propre interprétation du monde sous-marin. Alliant expérimentation et poésie, Une forêt sous la mer propose une déambulation entre imaginaire et réalité magique.

Vue de l'exposition

À propos de Daniela Lorini

Née à La Paz (Bolivie) au cœur des Andes en 1981, Daniela Lorini a vécu à 4000 mètres d’altitude sur un versant de l’Altiplano bolivien. C’est face à cette splendeur de la nature qu’elle puise son inspiration.

Architecte de formation, elle aime composer avec les espaces, les dimensions et la lumière. Elle les met en scène au sein d’installations de grande échelle, cela lui permet de concevoir des œuvres à fort impact visuel. Daniela Lorini utilise également le son au cœur de son travail. Ce médium lui permet de se distancer de l’approche principalement analytique et réfléchie du regard, pour entrer dans une dimension plus immédiate et sensorielle en sollicitant l’ouïe.

Par ailleurs, sa démarche artistique porte sur des thématiques qui lui tiennent à cœur telles que la perte de la biodiversité, la production excessive de déchets ou encore la complexité de l’empathie. L’artiste s’intéresse à la collaboration interdisciplinaire et au mélange de technologie et de matériaux naturels. Curieuse du rapport au temps de la nature, elle soumet des matériaux utilisés à des processus biologiques et chimiques d’altération et de décomposition. Ainsi, elle créé des textures visuelles ou sonores témoignant de ce renouvellement perpétuel du vivant.

Share This